Vers la fin du XVIIème siècle, l’artiste Diego Quispe Tito -le représentant le plus important de ce courant- a développé une œuvre qui a été la première manifestation d’un art local et qui a signifié une véritable scission entre les peintres espagnols et andins.

Dans son œuvre, l’on commence à percevoir quelques unes des caractéristiques de cette École : le trait fin, l’influence marquée des gravures flamandes et l’abondance des ornements sur les vêtements.

Les tableaux représentent une figure centrale, parfois entourée d’anges ou de personnages secondaires. La composition se caractérise par sa simplicité (peu de personnages et détails nombreux). Lorsqu’il y a plusieurs figures, elles sont représentées sur un ou deux plans. La perspective est simple ou nulle. Le fond est neutre et souvent doré, ainsi que les tissus et les couronnes. Les paysages, rares, sont idéalisés, inspirés de gravures et peu naturels ; les fleurs, méticuleusement peintes, y abondent.

Ces tableaux ont leur style propre et original, qui se caractérise par les éléments suivants : couleurs primaires et appliquées par aplats, peu nuancées, doré abondant, perspective et composition peu élaborées, nombreux détails et petites fleurs nombreux. Les tableaux aux dimensions réduites ont des cadres dorés, richement sculptés et orné de miroirs.

L’empreinte mystique et profondément religieuse de cette école se voit aussi refletée dans la série d’archanges, de vierges et de saints -caractéristiques de la peinture de la période de la vice-royauté américaine- images qui proviennent du besoin des colonisateurs espagnols de retenir l’imagination des anciens habitants de Cusco avec une iconographie éblouissante et émouvante : le Christ crucifié, la vierge Marie richement vêtue et couronnée avec l’enfant Jésus, Saint Joseph et l’enfant Jésus, la vierge Marie filant, Sainte Rose de Lima coiffée d’une couronne de roses et portant les habits d’une sœur. La Sainte Trinité est souvent représentée de façon originale : trois figures divines identiques (jeune homme barbu) ou une seule figure ornée de trois têtes.

L’empreinte mystique et profondément religieuse de cette école se voit aussi refletée dans la série d’archanges, de vierges et de saints -caractéristiques de la peinture de la période de la vice-royauté américaine- images qui proviennent du besoin des colonisateurs espagnols de retenir l’imagination des anciens habitants de Cusco avec une iconographie éblouissante et émouvante : le Christ crucifié, la vierge Marie richement vêtue et couronnée avec l’enfant Jésus, Saint Joseph et l’enfant Jésus, la vierge Marie filant, Sainte Rose de Lima coiffée d’une couronne de roses et portant les habits d’une sœur. La Sainte Trinité est souvent représentée de façon originale : trois figures divines identiques (jeune homme barbu) ou une seule figure ornée de trois têtes.

Les anges sont également courants, en particulier en Bolivie et au Pérou. Les tableaux, de 1,2 à 1,6 mètres de haut, représentent un seul ange portant des chaussures à hauts talons, vêtu d’habits larges et flottants, fleuris et ornés de dentelles, qui rappellent les vêtements romains idéalisés. Ils portent souvent un chapeau, une armature ou une arquebuse.

A présent, l’art de l’École de Cusco, développé à partir de la fondation des églises et des monastères, peut etre apprécié dans des temples comme celui de Koricancha, le Temple du Soleil ou la Cathédrale de Cusco. A travers les siècles, la tradition des artistes peintres de Cusco est passée de génération en génération, des maîtres aux apprentis, de père en fils, captivant ainsi les visiteurs modernes avec leur iconographie éblouissante et émouvante.