Accessible en seulement 1h30 d’avion depuis Lima, Arequipa est la deuxième ville du Pérou. Elle se niche à 2 300 mètres d’altitude, au pied des volcans Misti, Picchu Picchu et Chachani. Les colons espagnols ont largement profité du sillar, ces pierres blanches issues de la roche volcanique, pour la construction du centre-ville.

Reconnue Patrimoine Culturel de l’Unesco depuis 2000, l’architecture Aréquipénienne est unique et il fait bon se balader dans les rues au hasard des cloîtres et casona colorées.

Arequipa s’enorgueillit d’être au centre d’une région exceptionnelle, recelant des canyons parmi les plus profonds de la planète, des volcans en activité, des sources thermales, des montagnes à la beauté désertique…

Elle constitue un point de départ idéal pour l’acclimatation à l’altitude dans les Andes, ou pour une pause au soleil durant votre séjour.

 

Intérêts touristiques

Le centre historique

De la Plaza de Armas, surplombée par la Cathédrale néoclassique (XVIIe siècle) construite en sillar, au mirador de Yanahuara, nombreux sont les intérêts de ce centre-historique à taille humaine.

La plus grande surprise est pourtant à venir : le couvent Santa Catalina, véritable ville au cœur de la ville et un joyau de l’art colonial métis avec ses 20 000m2 de monuments, places, ruelles, cloîtres tout en couleurs !

Le marché de San Camilo

Un des plus beaux marchés du pays. Abrité par une structure Eiffel et composé de plus de 1.500 étals de produits divers. Ambiance colorée aux premières heures matinales, parfait pour déguster un grand verre de jus de fruit frais.

Démonstrations culinaires & découvertes gastronomiques

L’identité d’Arequipa se découvre également au sein de sa cuisine. Ses plats familiaux sont à déguster dans les fameuses picanterias ou lors d’une démonstration de cuisine, accompagnée de pisco sour ou de chicha morada !

Le monastère de la Recoleta

Chef d’œuvre de l’architecture coloniale, moins connu que sa voisine Santa Catalina, La Recoleta abrite en son sein quatre cloîtres magnifiques et d’un calme absolu. Vous pourrez monter au mirador du couvent pour apprécier une vue sur la ville à couper le souffle.

La rivière Chili

Les sportifs peuvent se réjouir des activités offertes à proximité d’Arequipa. À 30min de route, descendez en rafting les rapides parfois mouvementées de la rivière Chili. Profitez des paysages qui s´offrent à vous avec en toile de fond les volcans Misti, Chachani et Pichu Pichu.

Le canyon du Yura

Situé au pied du volcan Chachani, ce canyon offre des paysages volcaniques au travers des gorges étroites de Corontorio. Une randonnée de 3-4h au coeur du canyon et dans le lit de la rivière permet d´arriver à la cascade de Capua de 25 mètres de hauteur. Une belle randonnée d´acclimatation pour les marcheurs.

Le volcan Misti

Surplombant la ville d´Arequipa, le Misti, est un volcan actif symbole de la ville blanche et considéré comme une montagne sacrée « Apu » à l’époque inca. Son ascencion est possible sur 2 jours mais est réservée aux trekkeurs aguerris. Le point de départ s’effectuant à 3 500m pour rejoindre le campement situé à 4 500m, puis le sommet culminant à 5 825m, une bonne acclimation est réservée pour ce trek.

Légendes et identité locale

Arequipa serait un nom aymara, signifiant « l’endroit derrière la montagne », à moins que ce ne soit une invitation inca : « Oui, restez… » Faut-il voir dans ces traductions, les racines de la fierté caractéristique des Aréquipéniens ?

Il est vrai qu’Arequipa a de quoi séduire. Sous un ciel presque toujours bleu, au cœur d’une oasis de verdure, elle est construite en pierre blanche volcanique, le sillar.

A la fois moderne et historique, Arequipa est animée de jour comme de nuit. Installé à la terrasse d’un café, sous les arcades, il fait bon assister à la sortie de la messe sur la Plaza de Armas. De petits groupes s’installent sur les bords de la grande fontaine à l’ombre des palmiers majestueux. La place est souvent le lieu de manifestations politiques. Mais le plus remarquable pour les visiteurs est l’architecture dite coloniale métisse. Les maisons, comme les églises, sont ornées de frontons hauts et courbés débordant de décors sculptés ou la faune et la flore locale comme les masques indigènes sont souvent présents. De son fronton à son maître-autel orné à la feuille d’or, en passant par le couple polychrome d’une de ses chapelles, l’église de la compagnie de Jésus, par exemple, est un condensé de ce baroque exubérant Aréquipénien.