Idéalement située à 260km au sud de Lima, Paracas est la station balnéaire des liméniens. Ancien village de pêche, elle permet une belle étape détente ou sportive en fin de séjour, selon les envies !

 

Intérêts touristiques

L’Oasis de Moron

Perle naturelle encore peu connue des touristes, cette oasis authentique se niche entre plantations de canne à sucre et désert de dunes de sable.

Plus proche de Paracas et Pisco Moron est le point de départ idéal pour une randonnée, une balade en buggy, ou encore une descente en surf des sables ou en paddle !

La Réserve Nationale de Paracas

Riche écosystème côtier de 335 000 hectares, elle est la seule réserve naturelle à être protégée contre le courant de Humboldt et ses eaux gelées. Les affleurements marins font remonter à la surface de grandes quantités de planctons, aliments vitaux pour beaucoup d’espèces de poissons. Cette zone est ainsi une des mers les plus riches au monde. La réserve de Paracas offre différents parcours pour explorer ses plages aux couleurs ocres : en vélo, à pied ou en buggy.

Les Îles Ballestas

Des embarcations à moteur partent du port de Paracas vers les îles Ballestas. Cette excursion, très populaire, permet un contact presque direct avec les loups de mers se prélassant par millier sur les plages de galets aux côtés de nombreuses espèces d’oiseaux et des pingouins de Humboldt. Il est aussi courant de croiser quelques dauphins !

Le candélabre

Situé au Nord-Ouest de la baie de Paracas, il s’agit d’un géoglyphe de plus de 120m d’étendue, appelé aussi Tres Cruces ou Tridente.

La meilleure façon de le voir est sans aucun doute depuis la mer en se rendant aux iles Ballestas.

Les cultures de coquilles Saint Jacques

Des petits producteurs se sont installés dans la réserve naturelle de Paracas après avoir répéré des endroits propices pour leur reproduction. Installés dans des petits cabanons de plage, dans des criques paisaibles, leurs élevages sont dégustés sur place ou exporter vers l’étranger, notamment vers la France !

 

Faune et flore

Le désert et la mer s’y rencontrent merveilleusement. Les falaises au bord des plages sont pleines de vie. Paracas est le milieu naturel des oiseaux guaniers et de grandes colonies de loups de mer. Des millions d’oiseaux y trouvent refuge et d’autres milliers arrivent en provenance du nord et du sud de la côte. C’est aussi un lieu de visite annuel pour les oiseaux migrateurs et dernier refuge d’une série d’espèces en voie d’extinction, comme le chat marin ou chingungo, le pingouin de Humboldt et les parihuanas ou flamants.

Si les îles sont devenues une escale touristique, elles étaient au milieu du XIXe siècle, la source du premier produit d’exportation du pays : le guano. Les déjections d’oiseaux s’étaient entassées au fil des siècles sur quelques 50 mètres d’épaisseur ! Mais la surexploitation et les engrais chimiques ont eu raison de cet autre or, aussi connu des Incas. Pour les visiteurs actuels, le couvre-chef est vivement conseillé, car si le guano n’est plus exploité, il continue à tomber du ciel… et pas toujours sur les rochers !

D’un point de vue historique, ce lieu fut le berceau de la culture Paracas, importante civilisation précolombienne dont l’héritage – sous la forme de spectaculaires mantes textiles et d’objets en céramique- nous surprend encore aujourd’hui.