Les géoglyphes de Nazca, appelés lignes de Nazca, sont situés dans la région du même nom, au milieu du désert longeant la côte Pacifique péruvienne sud, soit à 7h de route au Sud de Lima ou 10h de route d’Arequipa.

Découvertes par deux archéologues péruviens au début du XXe siècle, ces étranges tranchées d’une trentaine de centimètres de profondeur furent d’abord considérées comme les chemins sacrés des shamans incas.

Les lignes sont devenues célèbres en 1939, grâce au scientifique américain Paul Kosok, qui lors d’un survol en avion a pu révéler l’échelle et la forme des œuvres, découvertes qu’il partagera au monde entier.

La région attire de nos jours de nombreux curieux d’histoire et d’archéologie et offre également des  activités pour les plus sportifs.

 

Intérêts Touristiques

 

Lignes de Nazca

Ce gigantesque réseau de lignes représentant des dessins d’animaux et de plantes, s’étend sur une aire de 350 km2. De nombreux voyageurs se rendent jusqu’à Pisco ou Nazca pour les survoler en avionnette.

A noter: même réservé à l’avance, ce survol de 20min est soumis aux conditions climatiques.

Le Musée didactique Antonini

Le Musée expose une collection de pièces archéologiques issues de différentes époques de la culture Nasca : têtes trophées, instruments musicaux, textiles, linceuls funéraires, etc.

Ces découvertes proviennent des fouilles du plus grand centre cérémoniel au monde : « Cahuachi ». On peut également y observer une partie de l’aqueduc de Visambra, représentant le génie hydraulique des Nasca.

Cerro Blanco

Considéré comme la dune la plus haute du monde avec ses 2 078m, elle est située dans la mystérieuse vallée de Nazca. Encore peu connue du grand public, elle offre pourtant de superbes opportunités pour les adeptes d’activités en plein air : randonnées, campement ou encore surf des sables !

L’Aqueduc de Cantalloc

Construit par la culture Nasca, l’aqueduc est encore en service de nos jours. Ses matériaux tels que les pierres plates et les troncs de bois d’acacia lui ont permis de résister au temps.

Le Centre Cérémoniel de Cahuachi

Ensemble de pyramides tronquées d’adobe, construites par les Nascas. On y distingue un patio et une grande terrasse avec des espaces couverts. Au sommet des plus grands temples, furent trouvées de grandes habitations avec des dizaines de colonnes. La plupart de ces pyramides furent abandonnée aux Ve et VIe siècle ap. J.C.

Le cimetière de Chauchilla

Malgré les ravages des pilleurs de tombes, quelques sépultures collectives nascas ont été reconstituées. La multitude de débris d’os a l’air libre impressionne, tout comme les corps momifiés adossés au mur de leur caveau. Les squelettes sont encore habillés de lambeaux de tissus et les cheveux s’étirent sur plusieurs mètres.

Pour aller plus loin : repères historiques

Les lignes de Nazca, ainsi appelées depuis leur découverte en 1927, sont le vestige le plus incroyable laissé par une culture qui remonte à trois siècles avant l’ère chrétienne : le résultat de ces dessins et de ces tracés complexes (quelques uns atteignent près de 300 mètres de longueur) ne peut être aperçu qu’à 1.500 pieds d’altitude.

II est évident que les Nascas n´avaient pas de leur temps les technologies adéquates leur permettant de tels déplacement aériens, c´est pourquoi encore aujourd´hui le mystère de l’élaboration des lignes de Nasca demeure.

A quelle fin ces dessins ont-ils été réalisés? II existe de nombreuses théories par rapport à l’existence de ces lignes mystérieuses. Depuis celles qui suggèrent qu’il s’agirait de pistes d’atterrissage pour des appareils extra-terrestres, jusqu’à celles qui signalent qu’il s’agirait d’un gigantesque sismographe. Le plus probable, tel que le signalait María Reiche – chercheuse allemande qui consacra toute sa vie à l’étude de ces lignes – est qu’il s’agirait d’un gigantesque calendrier astronomique dont les figures signaleraient les différentes périodes ou phases solaires.

Ce fut aussi María Reiche, surnommée par les habitants locaux « l’ange des pampas », qui découvrit la pratique ancestrale consistant à faire des fentes dans le sol -naturellement dur et sec – et les remplir avec des pierres provenant de régions lointaines.
La présence de gypse naturel -existant dans toute la région- aurait contribué à fixer pendant des milliers d’années les célèbres figures du colibri, de l’araignée, du condor, du singe…